"Rien n'est
vrai, tout est permis"
- Hassan
I Sabbah -
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Le
désordre sonore (langage et musique) qui s'ensuit va être apprécié
à sa juste mesure par la troisième oreille, la seule apte à tracer
des chemins dans le chaos du contenu. Car de la nécessité de créer
du sens avec des mots nouveaux, dépendra notre aptitude à réintroduire
de la poésie dans notre quotidien. La chaosphonie, comme lieu de
tous les possibles, tel un cut-up Burroughsien, avatar d'un métalangage
issu de la mythologie grecque. Khaos désignant le "vide primordial"
à partir duquel tout a été engendré. Khaos a donné naissance à l'obscurité,
à la nuit et au destin. "CHAOSPHONIES"
aurait donc pu s'énoncer "voie du vide primordial", "voix
du désordre" et, par analogie, "NUIT SANS MAITRE"
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DJIDJI,
Septembre 2002
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T.
OLDRAT, Septembre 2002
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"PUBLIQUEMENT,
NOUS CONTINUERONS NOS TRAVAUX DANS L'EDITION, LA RADIO, LA PRESSE, LA
MUSIQUE, ETC, MAIS, EN PRIVE, NOUS CREERONS AUTRE CHOSE, QUELQUE CHOSE
A PARTAGER LIBREMENT MAIS PAS A CONSOMMER PASSIVEMENT, QUELQUE CHOSE QUI
PEUT ET DOIT ETRE DEBATTU OUVERTEMENT SANS JAMAIS ETRE COMPRIS DES AGENTS
DE L'ALIENATION, QUELQUE CHOSE QUI N'A AUCUNE VALEUR MARCHANDE ET QUI
EST NEANMOINS PRECIEUX, QUELQUE CHOSE D'OCCULTE ET POURTANT DE PARFAITEMENT
INTEGRE DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE."
HAKIM BEY, L'ART DU CHAOS, NAUTILUS (2000)
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