1988 -> 1998, 10 ans de vie associative consacrée à électriser notre citée, Saint-Etienne -Loire/France- par le biais de concerts, rencontres, fêtes, disques, ...
1999 -> l’association MAD’S COLLECTIF disparaît tout comme elle est apparue : soudainement, en faisant la fête, librement.
L’expérience restera unique car elle nous a permis de vivre nos fantasmes électriques en rencontrant sans cesse des gens venus des quatre coins de la planète, d’être les catalyseurs d’instants magiques, d’éprouver dans le feu de l’action le plaisir de donner, de transmettre, de vivre intensément dans une ville pas vraiment accueillante...
Si pour une "Zone Autonome Temporaire, durer c’est vieillir" -cf La Rafale-, à notre niveau, choisir sa fin c’est non seulement aller au bout des choses mais aussi peut être nous démarquer d’une société du spectacle qui "marche plus souvent en cadence qu’en rythme -cf OTH-".
Ainsi, nous avons choisi d’entamer ce siècle sous une nouvelle identité, aux travers de nouvelles aventures suivant des concepts plus larges quant aux idées et aux actions.
AVATARIA est née et personne ne sait ou cela nous conduira !!!
L’origine du spectacle est la perte de l’unité du monde, et l’expansion gigantesque du spectacle moderne exprime la totalité de cette perte : l’abstraction de tout travail particulier et l’abstraction générale de la production d’ensemble se traduisent parfaitement dans le spectacle, dont le mode d’être concret est justement l’abstraction. Dans le spectacle, une partie du monde se représente devant le monde, et lui est supérieure. Le spectacle n’est que le langage commun de cette séparation. Ce qui relie les spectateurs n’est qu’un rapport irréversible au centre même qui maintient leur isolement. Le spectacle réunit le séparé, mais il le réunit en tant que séparé.
Guy DEBORD, La Société du Spectacle (29), 1967